Pommes de terre (Mis à jour le 18 ctobre 2011) L’abondance fait chuter les prix
Les principaux pays producteurs européens de pommes de terre et ceux d’Europe orientale ont réalisé d’importantes récoltes rendant les perspectives de commercialisation très sombres. Les prix de marché se stabilisés en cette mi octobre à un niveau inférieur aux couts de production.
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Des prix divisés par trois en quatre mois. (© Agritel) |
Certes, les cours de cette semaine « marquent enfin une pause dans leur chute vertigineuse initiée fin mai » avec une hausse de 4€/t mais la reprise est selon Agritel d’abord technique. Elle n’efface pas en quatre mois et demi, la chute de plus de 70% de leur valeur fin mai 2011 qui s’établissait alors à 220€/t.
« Les bons rendements couplés à des surfaces en progression chez les principaux producteurs pourraient aboutir à une surproduction globale qui pèse déjà sur les cours du tubercule», commente Agritel.
Au 14 septembre, le Nepg (d'après article en lien), association européenne des producteurs de pommes de terre, prévoit une récolte 2011 record, à plus de 25,5 millions de tonnes dans les cinq principaux pays de la pomme de terre destinée au marché du frais et à la transformation (Angleterre, Allemagne, Belgique, France, Pays-Bas). Cette augmentation s’explique par un rendement moyen attendu de plus de 47 t/ha, le plus élevé depuis six ans et, selon les derniers chiffres disponibles, une surface totale de pommes de terre en hausse de 1,3 % (pour en savoir plus, lire l’article en lien). Selon Agritel, La production française est en progression de +10% par rapport à l'an dernier et nettement au dessus de la moyenne quinquennale, la production allemande progresse de 17-18% et les pays d'Europe de l'est, et notamment la Russie et l'Ukraine ont une production également très élevée.
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Intégrer les pommes de terre dans l’alimentation du bétail L’Union nationale des producteurs de pommes de terre (Unpt) propose à ses adhérents de terre de valoriser les tubercules impropres à la vente en les commercialisant auprès des éleveurs de bovins et d’ovins encore confrontés à une pénurie de fourrages. Compte tenu de l’abondance de marchandises, cette initiative atténuera les pertes des producteurs tout en rendant service aux éleveurs. Dans son communiqué du 18 octobre, l’Unpt suggère de les commercialiser à 55 euros la tonne au plus pour être économiquement intéressantes. |
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